LE  SIECLE  DE  LA  RAISON

 

Le "Grand siècle", grand par la littérature, la philosophie, les Arts est celui de la raison, des Sciences qui se développent à l'unisson comme elles l'avaient fait dans le monde grec sous Périclès ou à Rome du temps d'Auguste. C'est l'ordre classique. La France de Louis XIV, avec son développement économique, culturel, artistique dont la vitrine est Versailles, est le témoignage le plus accompli de cet ordre. La thérapeutique suit  ce courant rationaliste, mais très dure est la lutte contre la force de l'inertie de la tradition, contre les préjugés, contre la méfiance vis-à-vis des nouveautés, contre l'intolérance. Raison cartésienne et bon sens finiront par l'emporter. Mais ce ne sera pas sans résistance et sans débats que les théories  et les drogues nouvelles verront le jour.

Alors que sévissent en Europe les dernières épidémies de peste (Paris 1629, Londres 1663, Vienne 1679) qui laissent désarmés les médecins, comme du temps d'Hippocrate, la lèpre et la syphilis perdent de leur virulence.

Une des découvertes du siècle est celle du microscope.. Celui-ci inventé par Jansen, amélioré par Galilée, permet à Malpighi, dans les années 1660-1665, de démontrer les capillaires du poumon, à Bellini d'étudier la structure rénale, et à Leeuwenhock, de découvrir les infusoires, les bactéries, les globules rouges.

Blaise Pascal (1623-1662) invente à 20 ans la première machine à calculer et commence ses expériences sur le vide et sur l'atmosphère. Prenant conscience des contradictions entre sa philosophie, sa foi et la vie qu'il avait mené jusque là, à 30 ans, il choisit la vie religieuse, celle de Port-Royal. A sa mort, il laisse un manuscrit, les Pensées.

Thérapeutique et tradition

La médecine officielle incarnée par la faculté de médecine de Paris prône l'utilisation des purges, lavements, saignées, moyens devant permettre l'évacuation des "humeurs mauvaises". Ces thérapeutiques parfois nécessaires pour faire face à une alimentation excessive, peuvent aggraver les symptômes d'affections débilitantes. Molière dans le "Malade imaginaire" se fait l'écho de l'exagération de ces pratiques. Il fait dire à Bachelierus:    "Clysterium donare
                        Postea seignare
                        Ensuita purgare
                        Reseignare, repurgare, reclysteriare"

Statuts des compagnons ou écoliers en chirurgie 
de l'Université de Toulouse (B.U.T.)

La satire dépasse à peine les habitudes thérapeutiques du temps. La saignée est pratiquée par les chirurgiens barbiers dont les corporations vont être séparées. La préparation et l'administration des clystères sont l'apanage des apothicaires.

Au terme de clystère mis à l'index  ainsi que celui de lavement, il est préféré celui de remède que Madame de Maintenon recommande.

De même, au terme de purgation est préféré celui de médecine préparée en particulier avec le Séné ou la Rhubarbe dont la Marquise de Sévigné fait grand usage.

Purges, lavements, saignées sont prescrits généreusement aux riches comme aux misérables. Les médecins ne laissent aucun répit aux Grands de ce monde. Richelieu, ne faisant pas exception, subit de nombreuses saignées. Mathieu de Mugues, un de ses nombreux ennemis écrit:
"Les maux de tête, les fièvres de lion qui ne vous quittent point, les seringues, les lancettes et les baignoires vous donnent avis que non seulement vous êtes mortel, mais que vous possédez la vie à des conditions onéreuses."
Le roi Louis XIII reçoit en un an  215 lavements, 212 purgatifs et subit 47 saignées. L'administration des clystères par les apothicaires royaux  est entourée d'un grand cérémonial. Le Duc de Liancourt, grand maître de la garde-robe, fait le récit de la scène qui se déroula au chevet de Louis XV, quelques jours avant sa mort:
"Il fut question de donner un lavement au roy. On le traîna à grand peine sur le bord de son lit, et là on le porta dans l'attitude convenable à la circonstance, c'est-à-dire le visage enfoncé dans l'oreiller et le derrière à découvert et en position. La Faculté, rangée autour du lit, fit place en se mettant en haie, au maître apothicaire qui arrivait la canule à la main, suivi du garçon apothicaire qui portait respectueusement le corps de la seringue, et du garçon de la chambre, qui portait la lumière destinée naturellement à éclairer la scène. Le maître-apothicaire, placé avantageusement, allait poser et mettre en place la canule quand, tout à coup, le garçon de la chambre, voyant que la lumière qu'il porte donne en plein sur le derrière royal, et imaginant apparemment que son effet peut être dangereux pour la santé ou au moins la commodité de sa Majesté, arrache avec précipitation de dessous le bras d'un médecin, un chapeau et le  place entre la bougie et le lieu où le maître-apothicaire dirigeait toute son attention..."

L'administration du clystère étant à la mode, les apothicaires du siècle gagnent beaucoup d'argent. Un apothicaire lyonnais, enrichi par cette pratique, eut pour épitaphe : 

 

"Ci-gît qui, pour un quart d'écu 

s'agenouillait devant  un cul."

 

Avec le temps, le clystère se perfectionna, Ambroise Paré proposa un conduit en métal permettant au malade de s'administrer lui-même le clystère.

Les remèdes végétaux traditionnels sont trés utilisés, comme s'en fait l'écho la Marquise de Sévigné dans ses lettres, tel le Séné, purgatif dont elle prend "ses deux verres bien sagement" ou la Rhubarbe, autre purgatif anthracénique. D'où la locution: "Passez-moi la Rhubarbe, je vous passerai le Séné." 

La pharmacie hospitalière est souvent  l'apanage de religieux "scientifiques ou empiriques"qui concurrencent  parfois les apothicaires dans l'exercice de leur profession, d'où des conflits. Les Capucins Aignan et Rousseau, dénommés les capucins du Louvre sont les auteurs du "Baume Tranquille" à base d'opium et de "l'Eau de la Reine de Hongrie" contenant de l'essence de romarin. Les Oratoriens préparent un collyre à la fleur de bleuet. Les Carmes Déchaussés de la rue de Vaugirard à Paris préparent l'Eau de Mélisse.

Des laïcs, charlatans, opérateurs et empiriques sévissent et haranguent les passants sur les places publiques pour leur vendre des panacées dont en particulier le célèbre Orviétan, succédané le plus connu de la thériaque. Préparé à Orviéto en Italie, il est importé par des Italiens en France et en particulier à Paris où leur lieu de prédilection est situé au pont-Neuf et à la place Dauphine. Les plus célèbres d'entre eux sont Barry, Contusi, Mondor, Tabarin.

Certains empiriques se mettent au service de malades de qualité. L'un d'eux, Nicolas de Blégny, dans sa boutique du Quai de Nesle (actuel quai Conti) est connu pour sa préparation vulnéraire, l'Eau d'Arquebuse qui comporte quatorze plantes dont la Grande Consoude, la Sauge, L'Armoise, la Bétoine. Un autre, le Chevalier Digby commercialise la poudre de Sympathie aux vertus magiques. L'Eau d'Emeraude, alcoolature de plantes aromatiques aux vertus purgatives est préparée par les Capucins du Louvre.

Les trois règnes sont mis à contribution. Le monde végétal offre de nombreuses plantes présentant des vertus purgatives, émollientes, apéritives utilisées sous forme de tisanes ou "d'Eaux": Eau de Lin, Eau de Mauve. L'Eau de la reine de Hongrie est un alcoolat de Romarin auquel sont ajoutés Sauge, Lavande, Serpolet, Gingembre.

 Le règne minéral est à la base de la "pétrothérapie". Les pierres précieuses préservent ceux qui les portent de différentes affections en agissant par leurs "parties volatiles". Selon Jean de Renou, "l'Auteur de la nature a divinement infusé dans chacune des pierres précieuses quelque particulière et admirable vertu qui oblige les Roys et les Princes d'en parsemer leurs couronnes..." L'or est utilisé sous forme de poudre, bouillon obtenu à partir d'un poulet farci de pièces d'or.

Les remèdes tirés du règne animal sont très variés, le plus souvent fantaisistes et répugnants: vipères, larmes de cerf, cloportes, vermisseaux, souris. Seules les sangsues et les cantharides auront un avenir.

Drogues nouvelles :

Les grandes découvertes du siècle précédent ont fait connaître de nouvelles drogues. Parmi celles-ci, la vanille, le café, le thé, le chocolat.

Le café est connu à Paris en 1669 à l'occasion du séjour de Soliman Aga Mustapha Raca, ambassadeur de Mahomet IV. Déjà connu pour ses propriétés laxatives, digestives, diurétiques et stimulantes. Il est utilisé dans l'hydropisie, la gravelle, la goutte, l'hypocondrie, le scorbut, les migraines et les affections pulmonaires. Le café ne tarde pas à devenir à la mode. Un "café boutique" ouvre à Paris dès 1672. Le café a aussi des détracteurs, comme la Princesse Palatine qui compare son odeur à celle de l'haleine de l'Archevêque de Paris.

Le thé, originaire de Chine, fait son apparition à Paris en 1636. La faculté de médecine et son Doyen Gui Patin lui sont tout d'abord hostiles et le désignent "comme une impertinente nouveauté du siècle". Nicolas de Blégny, médecin, rédige un ouvrage intitulé "Le bon usage du café, du thé et du chocolat pour la préservation et la guérison des maladies". Il y signale que l'effet le mieux connu du thé "est celuy de rendre supportables les veilles que la nature ne pourrait soutenir sans accablement.". Pour le docteur Morisset, le thé donne de l'esprit.

Le chocolat, découvert par les Espagnols au Mexique, est introduit en France sous la Reine Marie-Thérèse.

Le chirurgien naturaliste Exmelin rapporte dans son "Histoire des aventuriers qui se sont signalés dans les Indes", son expérience sur le cacao: "Le chocolat est anodin parce qu'il tempère toutes les grandes douleurs d'entrailles. Je me suis une fois guéri d'une dysenterie assez véhémente avec les seuls grains de cacao mangés crus. Ce fut un Indien qui m'enseigna ce remède..." Le chocolat est à la mode depuis très longtemps chez les Mayas et les Aztèques. Ceux-ci, avec les graines de cacaoyer, de l'eau, du poivre et des épices, confectionnent un breuvage dont le nom indien "chocoatl" est devenu chocolat. Il va être très à la mode à Versailles et dans toute l'Europe .La vogue du chocolat est si grande que certains ne peuvent s'en passer, même les jours de jeûne. Les religieux ne sont pas tous du même avis. Les jésuites décident que, selon le principe "liquidum, non frangit jejunum", "le chocolat préparé à l'eau peut être absorbé les jours d'abstinence". Pour le docteur Bachot, un des plus chauds partisans: "le chocolat, bien fait, est une invention si noble qu'il devrait être la nourriture des Dieux plutôt que le nectar et l'ambroisie". La théobromine isolée à partir du cacao ne veut-elle pas dire "nourriture des Dieux" ?

Mais c'est l'introduction de deux drogues du nouveau continent, l'ipécacuanha et le quinquina, qui constitue l'avancée la plus marquante en thérapeutique.

La racine d'ipécacuanha est introduite en Europe par Pison et par Legras (1672). Grenier l'essaie sur lui-même et en vante les propriétés au médecin Afforty et à son élève Helvétius. Ce dernier l'essaie à l'Hôtel-Dieu puis sur le monde de la Cour et sur le Dauphin qu'il guérit de la dysenterie. Louis XIV le récompense en lui accordant l'exclusivité de la vente du remède et mille louis. Helvétius ne veut pas partager la récompense avec Grenier. Un procès s'ensuit. Grenier le perdant, ulcéré, divulgue le secret du remède. Cette drogue sera la thérapeutique de choix de la dysenterie amibienne et sera utilisée comme expectorant et vomitif. Elle sera le premier remède distribué sur les ordres du Roi dans la France entière.

Le Quinquina ou Kina-kina (écorce des écorces) est importé en Europe sous le nom d'écorce du Pérou. C'est dans ce pays que les Indiens avaient découvert ses propriétés antimalariques. Cette écorce doit sa dénomination latine à la femme du vice-roi du Pérou, la Comtesse d'El Chinchon qui aurait dû sa guérison à l'emploi de cette écorce. Reconnaissante, elle facilita l'introduction de cette drogue en Espagne où elle porta le nom de "Poudre de la Comtesse". Puis, commercialisée par les Jésuites, elle devint "Poudre des Jésuites". Pour lutter contre le paludisme qui sévit un peu partout et n'épargne pas la région de Versailles, Louis XIV la fait importer en France. Le Roi, lui-même atteint par les fièvres, reçoit cette poudre sous forme d'un remède secret, de Talbot, un garçon apothicaire de Cambridge et guérit. En remerciement, le Roi octroie à Talbot une pension contre la divulgation de la formule de son remède secret. L'action thérapeutique du Quinquina est reconnue bien que la médecine officielle représentée par la Faculté de Médecine de Paris et son Doyen Guy Patin en proscrive l'emploi.  

L'avènement des premiers remèdes chimiques :

La thérapeutique commence à prendre en considération les applications médicales d'une science nouvelle née de l'Alchimie, la Chimie. L'introduction de cette Pharmacie Chimique ou Spagyrique est facilitée par Louis XIV. Sous son règne se termine la longue guerre de l'antimoine. Ce métal qui devient le plus représentatif du siècle, avait été introduit en thérapeutique par les Alchimistes. Pour Paracelse, il pouvait purifier l'or en enlevant les impuretés et devait exercer la même action sur l'organisme. Pour Severnius, un contemporain de Paracelse, les qualités de l'antimoine se résumaient en trois mots:    "Vomere, sudare, cacare",     tout un programme.

Le nom d'antimoine dérive probablement plus du mot arabe "athmond" devenu en latin "antimonium" que de la légende qui lui est attachée. Un bénédictin du couvent d'Erfurt, Basile Valentin, aurait jeté dans l'auge des porcs de l'antimoine ayant servi à des expériences alchimiques et avait constaté que les porcs devenaient plus vigoureux. Ayant tenté la même expérience sur les frères du couvent et constant quelques décès parmi eux, il aurait donné au métal le nom d'antimoine.

Les détracteurs de ce  métal ne manquaient pas car il était responsable de quelques accidents graves dus aux traces d'arsenic qu'il renfermait comme impuretés. Aussi, sur l'avis de la Faculté de Médecine de Paris, les préparations de ce métal sont interdites par le Parlement de Paris en 1566 et 1615. Cependant Charles de Lorme, médecin de Louis XIII, prescrit l'antimoine dans diverses maladies sous forme de poudres, pilules (les pilules perpétuelles) ou vin émétique en faisant séjourner du vin blanc dans un gobelet de ce métal. Les pilules perpétuelles étaient louées chez l'apothicaire par les patients qui les rendaient après usage. En agissant mécaniquement en provoquant les contractions de l'intestin et chimiquement par l'antimoine, ces pilules avaient une action purgative. L'utilisation de l'antimoine devient officielle avec son inscription au Codex de 1638 et la guérison du Roi Soleil par cette médication. Mais il faudra attendre le 10 avril 1666 pour que le Parlement de  Paris réhabilite le métal  Les médecins spagyristes, Théophraste Renaudot, l'administrateur du Jardin des Plantes, Vallot, Madame de Sévigné ont triomphé de la Faculté de médecine de Paris et de son Doyen, Guy Patin.

L'avènement de la raison :

Bien que ces découvertes présentent une réelle avancée pour la thérapeutique, le plus important est le mouvement inspiré par l'esprit critique et curieux de l'humanisme encouragé par le pouvoir royal qui se manifeste vis-à-vis de la nature et de l'organisme humain.

Jardin du Roi contre Sorbonne :  Le Roi persiste et signe.

Le Roi Louis XIII organise par lettres patentes la création d'un Jardin royal des plantes médicinales contre la volonté de la Faculté de Médecine et les apothicaires qui craignent que ce jardin porte préjudice à leurs jardins respectifs. Le jardin des apothicaires a été créé en 1578 par Nicolas Houël à côté de la maison de la Charité Chrétienne. Le jardin du Roi ouvre ses portes en 1640. Guy de la Brosse, médecin du roi le dirige. Le jardin devient une pépinière d'espèces de plantes autochtones ou importées mais aussi de savants: Lémery, Charras, de Jussieu, Tournefort, Buffon. Dans ce jardin-école public et gratuit, les étudiants peuvent assister aux cours de botanique mais aussi d'anatomie. A Guy de la Brosse succède Fagon, médecin de la Cour.

En 1628, à Cambridge, Harvey publie sur la circulation sanguine ses conclusions révolutionnaires dans "Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis". Quatre ans après, en 1632, Galilée publie "Quatre dialogues sur les systèmes du monde de Ptolémée et Copernic". 

Harvey

A la suite de la découverte de Harvey, éclate dans toute l'Europe une querelle qui oppose les tenants de la découverte aux partisans de la tradition dont la Faculté de médecine de Paris et son Doyen Guy Patin hostiles aux nouveautés. Louis XIV excédé, décrète la réouverture de l'enseignement de l'anatomie et confie à Dionis l'enseignement de la circulation sanguine.

A la mort de Harvey, il subsiste encore une inconnue. Comment se fait la jonction entre artères et veines ? Trois ans plus tard, Marcello Malpighi ferme la boucle de la circulation en découvrant grâce au microscope les capillaires sur un poumon de grenouille.

Spécialités et Pharmacopées

Bien que la thérapeutique devienne plus scientifique, elle n'en reste pas moins qu'auréolée de mystère, elle obtient une plus grande faveur auprès des malades. Ainsi les remèdes secrets sont très en vogue auprès des malades, malgré les édits royaux les interdisant. Ces remèdes, dénommés également spécialités, quelque fois anciens, persisteront longtemps dans la thérapeutique. La thériaque, l'orviétan, la "terra sigillata" ou argile absorbante vendue en plaques marquées d'un sceau garantissant son authenticité (d'où son nom), l'Eau de mélisse des Carmes, le remède d'Helvétius (ipéca), le Baume Tranquille (vers 1680), l'Elixir de Garrus (vers 1719), l'Eau d'Emeraude figurent parmi les spécialités les plus célèbres dont les noms sont parvenus jusqu'à nous et sont rarement l'oeuvre d'apothicaires.  Certains d'entre eux mettent cependant au point des spécialités de composition bien définie. Ainsi Seignette obtient un brevet pour la préparation de son sel, Lémery pour celle de l'huile de talc.

La publication des pharmacopées officielles témoigne de l'évolution de la thérapeutique. Le Codex Parisien parait en 1638. Dix ans après, sous la direction de Pontio Francisco Purpan est publié le Codex toulousain: la "Pharmacopoea Tolosana".

De Meuve est l'auteur d'un ouvrage en français pour "ceux qui ne possèdent pas à fond la langue latine": l'Apparat médico-pharmaco-chymique, Nicolas Lémery, apothicaire de Louis XIV, d'un Traité universel des drogues simples, ouvrage dépendant de la Pharmacopée universelle, et d'un Cours de Chimie. Morelot publie un Nouveau dictionnaire général des drogues simples et composées de Lémery, revu, corrigé et considérablement augmenté.

Rédaction: J.C.D
Iconographie: J.L.D.
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